Etape 24 - Langue de Barbarie - Au milieu de la mangrove
Mardi 25 septembre 2018. Incontournable pour découvrir la Langue de Barbarie***, la pirogue est essentielle pour aller au plus près de la nature de ce parc national créé en 1976 à une vingtaine de kilomètres au sud de Saint-Louis.

Peu à peu, on s'éloigne donc de la ville pour remonter tranquillement le fleuve Sénégal. Là, les premiers oiseaux apparaissent. En l'occurrence, un magnifique balbuzard qui espionne les eaux du fleuve en quête de poissons.

Autour de nous, la mangrove s'étend à perte de vue et abrite une faune d'une richesse incroyable. Mais à cette saison, encore éloignée de la migration annuelle, les aigrettes et hérons cendrés sont encore les plus nombreux à fréquenter les lieux.

En s'enfonçant encore plus profondément dans la Langue de Barbarie***, on découvre les premiers palétuviers de la mangrove.

D'abord isolés, ils deviennent de plus en plus nombreux à mesure que l'on s'enfonce dans le bras d'eau.

La mangrove***, et son maintien bien sûr, est essentielle à la préservation du parc naturel. Elle est le lieu de reproduction des poissons, mais aussi des tortues et de certains oiseaux.

La majesté des lieux se renforce à mesure que les forêts de palétuviers se font plus denses.

Les racines de ces arbres surgissent de l'eau, se courbent, s'élancent vers le ciel puis replongent dans les eaux riches du fleuve.

Au loin, les balbuzards, têtus, scrutent les eaux sans broncher. Ils peuvent rester là des heures entières, immobiles, à attendre qu'une proie se présente.




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